ce qui se montre dans un cri c’est quoi
la révolution disaient-ils
avec les mots pourris dans une bouche de cent ans la commune
la pourra-t-on synthétiser enfin
l’articuler si seul un theuth créé le monde par le verbe les machines par le chant
mouillé la colère et la joie
mais tenus dans les boucles manuscrites
des graffitis sans épaisseur
des illettrés
s’ils valent
ce cri donc
peint sur les murs pour ceux qui n’auront pas de nom
celui des fermiers généraux démoli
sous napoléon 3 désormais
il faudra d’autres phrases pour agripper les formes qui tiennent adossées
de l’existence à d’autres murs
entre ces peuples
que l’on découpe dans les ondes
pour y administrer
de la grammaire
au scalpel
les rues à ciel ouvert
à la surface une ophélie
la barque légère du corps emportée
autour les algues ou les cheveux
prise dans les courants du pavé
Pétrole, début du chant 2.
Comme par hasard c’est le samedi 26 septembre à 17h, un an pile après qu’Yves Rossy dit Airman, dit Birdman, dit Fusionman, a traversé la manche à l’aide d’une aile à réaction, que la bien nommée revue d’anticipation Mir sera présentée par Christophe Manon et Antoine Dufeu, éditeurs d’
Le deuxième numéro de Mir, la « revue d’anticipation » des éditions
Voici venu, avant celui des cerises, le temps d’une version remaniée, et complétée, du chant II, en cours d’écriture, de l’épopée Pétrole, sur la Commune de Paris, et qui devra chanter les évènements qui se déroulèrent entre le 18 mars et le 1er avril 1871 :
En attendant qu’il paraisse dans la