Et de la même manière que les couleurs, pour l’oeil, sont apparences déterminées par la longueur des ondes, ce qu’on appelle un « genre » n’est que le phénomène, grossier et classifié, dans la lecture, des vitesses-de-phrases. Quels détours prend la phrase, combien de temps met-elle pour passer d’un élément à un autre ? Comment et à quel point se dilate-t-elle ? Surtout : sur quels champs de forces peut-on compter pour avancer, passer de l’une à la suivante, et tenir ? Quelles sortes d’étants, derrière le texte, y font des bosses et des creux, dans le relief desquels elles s’enroulent, s’accélèrent, ralentissent ? Et entre deux actions, est-ce par une conscience, un dieu ? que passent les phrases – dans quelle figure cachée sous le tapis des mots ceux-ci viennent-ils puiser leur sens ? (suite…)
Étiquette : genre
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Phrase, texte, genre # 7