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Quoiqu’ils promènent également, élégamment, comme le chihuahua poudré au bout d’une laisse, leur conscience dans la forêt le long d’un clair ruisseau, les flâneurs généralement n’illustrent pas les phrases arrangées des philosophes. Leur poigne ferme est moins une origine du monde que l’outil sensoriel parfait pour en profondément pâtir, et leur permet de renifler l’odeur musquée des bêtes poilues sales. Cachés le sanglier, l’ours et le loup. La prudence est de mise : un pas de trop, la fontaine tourne vinaigre. On se répète la perspective, la perspective, des fondements géométriques ; pauvre conjuration, le corps perçoit du derme aux nerfs que sol et jour sont sécrétés, millimètre par millimètre, nanoseconde, nanoseconde, par la cime effrayée des arbres. À mesure que les branches s’affinent, rapetissent et se tordent, la ligne se complique. Des rapports germent. Les thyrses bouclent en compléments du nom : la floraison du temps des couleurs des événements des contours de l’apparition.
[Illustration : David Hockney, « Bigger Trees near Warter / Peinture sur le motif pour le nouvel âge post-photographique »]
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