Retrouver la page des « Marigots »
Sur la ville engourdie de citadins, un seul gros nuage gris justifie la distribution de toutes les particules lumineuses. Les bâtiments noués forment l’unique surface qui les révèle. De deux choses alors l’une : ou tout ce qui a lieu jamais n’est qu’une concession de la composition à la psychologie des spectateurs, ou tout — même ces reflets dans l’eau, ces pigments blancs, la solitude et le silence — donne à bas bruit et pour qui peut l’entendre (s’efforçant de longue date d’aiguiser son attention dans l’infinie composition, singeant leur interprétation, des choses-signes) une allégorie sur l’événement flottant ombrageant la cité. Nul n’en revient, bien sûr. Le secret qui se cache au verso de cette page, comment pourrait-il transpirer à la surface ? Pour figurer l’infigurable, le premier venu dans le miroir ne fait-il pas tout aussi bien l’affaire que ces deux citoyennes se faisant face ou presque, échangeant des nouvelles sans ombre ? L’une est la mort qui mange les traits de l’autre.

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