L’Objet du poème

Il y a un peu plus d’un an, en lisant la définition limpide que Deleuze donnait du cinéma, je me suis demandé si l’on pouvait définir aussi l’objet du poème.

N’ayant pas vraiment d’idée à priori, je me suis donné une contrainte bête : j’écrirais dans Catastrophes (avec l’accord de mes co-éditeurs !) 7 épisodes de 20 000 signes (pile) chacun. Je me suis lancé. Pendant plus de quatorze mois ce feuilleton a été un vrai laboratoire pour réfléchir au poème — même si la méthode ne fut pas vraiment scientifique : entre deux épisodes je pensais vaguement à ce que j’allais bien pouvoir écrire, soudain quelque chose arrivait, je couchais les 20 000 signes d’un coup. J’utilisais les poèmes immédiatement sous la main à ce moment-là, ceux que j’étais en train de lire, j’ouvrais au hasard les livres posés sur mon bureau. De ce fait, c’est un peu bordélique, ça va sans doute trop vite, peut-être qu’on voit mal les jointures d’un épisode à l’autre. Mais qu’est-ce que je me suis amusé !

Et voilà, c’est fini : lire le feuilleton.

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