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1. 

   francois.huglo@free.fr

   juin 16, 2020 at 11:47

   Bravo, cher Pierre ! Et merci pour ces échos, dont je me réjouis ! « On ne peut pas continuer comme ça, mais on ne peut pas s’arrêter non plus ». Cela me rappelle la note de Pinson sur « Profils perdus de Stéphane Mallarmé » de Milner (Sitaudis), où il oppose Mao à Mallarmé, la révolution (« on ne peut pas continuer comme ça ») au il y a, au lieu qui seul aura eu lieu (« mais on ne peut pas s’arrêter non plus »), l’espoir (« solution imaginaire », dirait Spinoza) à la déception. Et curieusement je me dis que la poésie haïssable est du côté de Mao, et la haine de la poésie (telle que Prigent ou toi l’entendez) du côté de Mallarmé ! Pas de synthèse : le « on ne peut pas continuer » et le « on ne peut pas s’arrêter » s’affrontent, s’entrechoquent, dans la vie quotidienne et dans les livres. Pas tous, mais les tiens (même si je ne les ai pas tous lus, j’en aurai au moins, grâce à toi, entendu parler !). Amicalement,

   François

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   1. 

      清酒石

      juin 17, 2020 at 7:24

      Merci cher François ! pour ton mot et les prolongements que tu proposes. Dans mon esprit, le « On ne peut pas continuer comme ça, mais on ne peut pas s’arrêter non plus » est un écho au livre de Latour, « Où atterrir ? » dans lequel il prend cette métaphore d’un vol en avion dans lequel le capitaine annonce aux passagers que l’embarcation ne peut plus continuer, et pas non plus faire demi-tour. J’en avais parlé dans un édito de Catastrophes : https://revuecatastrophes.wordpress.com/2019/04/30/ou-atterrir/ Mais le parallèle entre avant-garde et garde-rouge m’intéresse beaucoup ; il était un peu au centre de la Fosse commune et mon prochain roman est en plein sur cette question, il paraitra en 2021… A bientôt ! Amitiés.

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