Il s’agit de la traduction d’un poème du Shijing
Les oies sauvages s’envolent,
__leurs ailes font swoush swoush.
Ces jeunes gens, loin de chez eux,
__travaillent d’arrache-pied dans les champs.
Soyons-leur en reconnaissants :
__ils le font par pitié des veuves, des veufs.
Les oies sauvages s’envolent,
__s’assemblent au milieu des marais.
Ces jeunes gens, préposés aux murs,
__en ont bâti plusieurs centaines.
Certes, ils ont travaillé d’arrache-pied, —
__on étudie maintenant au calme des maisons.
Les oies sauvages s’envolent,
__poussant un mélancolique « ao ao ».
Les hommes sages
__diront que j’ai travaillé d’arrache-pied ;
Les imbéciles
__que j’ai manifesté mon arrogance.
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