Elizabeth Bishop, « À un arbre »

Une tentative de traduction. Vous trouverez l’original de ce poème, écrit en 1927, ici.

O, arbre à ma fenêtre, toi et moi sommes des proches,
__Puisque tu ne demandes rien d’autre à l’ami :
Que de se pencher contre la vitre et de regarder à travers
__Pour voir comme je m’agite. C’est un bonheur

Qui me suffit, debout derrière son cadre épais
__Pleine de chagrins grotesques et d’infimes tragédies,
Que de me pencher contre la vitre et de regarder à travers
__Pour admirer tes feuilles, infinitésimales.

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