Lors de ma résidence à la Villa Kujoyama, j’ai lu le Kojiki en anglais : l’épopée fondatrice de la culture japonaise n’était plus disponible en français. Mais en découvrant cette théogonie hystérique, crue et violente, grossie de contes populaires et entrecoupée de poèmes finement ciselés, j’ai eu immédiatement envie de la partager. J’ai donc décidé de lui prêter ma voix et, comme en jazz on joue un standard, de lui rendre hommage tout en la trahissant avec plaisir – et rythme. La calligraphe Yukako Matsui s’est jointe à moi pour réaliser en commun cette interprétation du Kojiki, fidèle et singulière, littérale et inouïe, qui sortira en novembre 2011 chez le Corridor Bleu, éditeur de bonnes choses. Cliquez ici pour plus d’informations
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