
Quotidiennement Matthieu Doze, Milkymee (depuis février) & moi-même nous attelons, chacun de son côté, à la composition d’un haïku. Une fois produits nous nous les communiquons, il en réalise le montage : le résultat est alors un hybride de trois vers de 5, 7 & 5 syllabes, trois sons et trois images de 5, 7 & 5 secondes. A l’intérieur et selon les rapports que fait naître un tel dispositif, les lignes de sens circulent : le texte détourne les images, les images détournent le texte ; le son les rapproche, les éloigne – les trois ingrédients s’illuminent, s’obscurcissent, se complètent ou se dynamitent, comme si nous déléguions à leur rencontre contingente la charge de créer.
Sauf que parfois il ne se passe rien.
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